Françoise Tétard ou l’histoire comme pratique
Abstract
Cet article propose trois regards différents sur l’œuvre de Françoise Tétard décédée en 2010. Historienne des « jeunes qui vont mal » et des « jeunes qui vont bien », elle a ouvert de nombreux chantiers et inventé des montagnes d’archives. Elle s’est intéressée à la justice des mineurs, aux politiques de jeunesse mais aussi à l’éducation populaire, dont elle fut aussi une actrice. Face à une œuvre et une vie multiples, il était difficile de proposer une vision autre que partielle et éclatée. Mais un lien au moins réunit les trois aspects de sa vie évoqués ici : la nécessité de l’histoire, comme science et comme pratique.