. Frechon-i, E. Abassi, P. Breugnot, C. Ganne, C. Girault et al., « Les jeunes orphelins placés : quels sont leurs conditions de vie et leur devenir à la sortie de placement ?», Rapport final CNRS-Printemps, Fondation OCIRP, pp.132-105, 2019.

, Refaire famille au moment de la sortie, c'est autant compter sur des proches que prouver que l'on compte pour eux. Ainsi, au cours du premier entretien, Catarina avait été retrouvée par sa demi-soeur. Visiblement, la soeur de Catarina semblait davantage compter sur Catarina que le contraire. Leur parcours de placement différencié et le fait que Catarina s'était totalement affilié à sa famille d'accueil avaient joué sur la faiblesse de leurs liens, Les parcours en protection ont souvent distendu les liens avec les proches

, Elle était placée aussi. Comment vous l'avez retrouvée ? Euh ben, quand j'étais petite, elle m'avait envoyé des lettres? et ça m'a pas plus préoccupée que ça, j'étais petite. Et puis après, elle m'a retrouvée sur Facebook et voilà. Et comme elle va se marier au mois de juin, elle voulait faire connaissance et que je participe à son mariage quoi. C'est super? je l'ai vue et c'était? tout de suite, vol.22

, Au fil des années qui suivent la sortie, Catarina réalise que les liens avec sa famille d'accueil se sont distendus, alors qu'ils comptaient beaucoup durant ses années de prise en charge. Celles qu'elles présentaient comme ses soeurs deviennent ses « fausses soeurs », sa « mère

. Votre, Vous aviez toujours des relations avec eux du coup ? Oh, je leur parle de temps en temps, mais? bon, ils s'inquiètent pas trop pour moi, donc? ils m'aident pas, alors? bon, voilà.(?) je me disais qu'avec ses filles? comme elle me dit que je suis sa fille, je m'attendais à ce qu'elle m'aide financièrement un peu plus. Mon petit salaire. Donner un petit peu, mais? non, rien du tout. Je comprends, c'est sûr

. C'est-Ça and . Moi, Et puis là, la dernière fois, c'était la fête des Mères, moi, je lui ai apporté un bouquet de fleurs, et puis je vois que mes autres soeurs, elles lui ont fait un cadeau? enfin, mes fausses soeurs. Enfin, un cadeau entre elles, elles ne m'en ont même pas parlé. J'ai dit rien, donc ça m'a un peu? frustrée. Voilà, c'est ça, donc? je donne de moins en moins de nouvelles et puis? Catarina, vol.23

, Entre les deux entretiens, Catarina est devenue marraine de ce neveu (fils de sa demi-soeur). La distance géographique entraîne peu de lien physique, mais elles continuent de se voir

E. , je suis marraine d'un de ses petits qu'elle a eu. Bon, on se voit pas souvent parce qu'elle a déménagé à

E. Donc, . Aimerait-bien, and . Qu, on se voit plus souvent, mais elle non plus n'a pas son permis. Elle a deux enfants, un mari qui travaille dans [ville]? On se parle sur Facebook, mais sans plus, vol.23

, Bien que cette demi-soeur tente de recréer des liens et que Catarina semble compter pour elle, ces liens de reconnaissance restent précaires et probablement vécus avec une moindre intensité par Catarina. Catarina ne citera d'ailleurs que son conjoint et ses beaux-parents comme personnes proches sur compter

, Ils m'aident? voilà. C'est les seuls qui sont présents. [?] si j'avais pas mon copain, je pourrais pas m'en sortir toute seule, Donc, vous diriez que vous êtes plutôt entourée ou pas, malgré tout ? Ben oui, par mes beaux-parents, vol.23

, Dans le cas inverse, de nombreux jeunes veulent revivre l'expérience de la vie en famille, se prouver que les proches comptent sur eux. Toutefois, la reconfiguration des places et des rôles familiaux entraîne bien souvent des déceptions. Ainsi, Leslie, qui a été placée à l'âge de 13 ans (soit 7 ans après le décès de son père), n'a pas souhaité demander de CJM à ses 18 ans

. Frechon-i, E. Abassi, P. Breugnot, C. Ganne, C. Girault et al., « Les jeunes orphelins placés : quels sont leurs conditions de vie et leur devenir à la sortie de placement ?», Rapport final CNRS-Printemps, Fondation OCIRP, vol.132, 2019.

. Frechon-i, E. Abassi, P. Breugnot, C. Ganne, C. Girault et al., « Les jeunes orphelins placés : quels sont leurs conditions de vie et leur devenir à la sortie de placement ?», Rapport final CNRS-Printemps, Fondation OCIRP, p.120, 2019.

, Justine évoque de nouveau la nécessité de s'en sortir seule, ainsi que le fait que réussir ses études était un élément important pour sa mère

S. , mais peut-être pas celui-là. Enfin, je compare à? j'ai des collègues, ils ont le même âge que moi, à 24 ans, il y en a qui profitent encore d'être chez papa et maman pour faire des économies et projeter? qui ont enchaîné tout de suite leur école de puéricultrice parce qu'elles en avaient les moyens, ou encore aujourd'hui, j'ai des collègues qui ont repris leurs études chez papa et maman? Moi, je ne peux pas. Et oui, ça influence encore aujourd'hui ma vie. Si j'avais encore ma mère ou ma soeur, je ne serai pas encore chez moi. Ça a quand même un impact sur ma vie. (?) Et ça m'a du coup donné? enfin j'ai toujours trouvé un moyen autre

, Est-ce que votre mère, elle vous transmettait? pour elle c'était important l'école ? C'était important. C'était important pour elle dans le sens où elle, elle n'a pas réussi et qu'elle avait arrêté à 15 ans et qu'elle ne voulait pas ça, p.4

, Ces résultats sont surtout vrais quand on s'intéresse aux jeunes nés en France métropolitaine. Pour les jeunes nés ailleurs, il faut prendre en compte la question de la migration pour les MIE notamment

A. Etiemble-propose-une-typologie-des-jeunes-mie-en and F. , Les jeunes rencontrés dans l'enquête Elap semblent pour la plupart rentrer dans les deux premières catégories de cette typologie : les mineurs exilés, issus de zone de conflits et qui ont dû quitter leur pays en raison de la guerre ou des violences politiques, parfois avec l'éclatement de la famille, et les mineurs mandatés, envoyés par le groupe familial pour subvenir aux besoins de la famille ou poursuivre des études (les « mandatés travailleurs » et les « mandatés étudiants »), 2010.

, Comme expliqué précédemment, les entretiens qualitatifs menés avec les jeunes orphelins ayant connu un parcours migratoire mettent en lumière ces dynamiques de parcours extrêmement variées. S'ils ne permettent pas d'isoler un processus unique, on peut néanmoins observer différentes dynamiques, qui viennent compléter les observations quantitatives. En particulier, on peut constater que le fait de préparer un CAP en V1 n'est pas toujours prédictif d'un plus faible niveau de diplôme dans la suite du parcours : une partie des jeunes MIE rencontrés lors des phases qualitatives, en V3 et V4, avaient poursuivi des études par le biais de l'alternance

, Les entretiens avec ces jeunes montrent que leur parcours correspond davantage à celui de mineurs « exilés » que de mineurs « mandatés » ; il s'agit principalement de jeunes ayant quitté leur pays et leur famille dans des contextes de guerre ou de violence (ayant parfois entraîné la mort du ou des parents). De plus, le départ vers la France, s'il est pensé comme une mise en sécurité, est également vu, par le jeune et par son entourage, comme une opportunité de faire des études et de construire ainsi un meilleur avenir. Ces deux motivations sont souvent présentes

, Voyant qu'il avait de bons résultats et s'intéressait à ses études, sa grande soeur a pris un crédit pour l'envoyer en France et lui faire quitter le pays et ses affrontements. Il avait alors 15 ans. Il a ensuite perdu de vue sa soeur et n'a plus de contact avec elle. Durant sa prise en charge à l'ASE, il a préparé un Bac professionnel, mais il explique bien qu'il s'agit d'une orientation subie, Ivoire lorsqu'il a perdu ses parents, commerçants et libraires, dans un contexte de violences politiques

. Après, . Cio, and P. Ils-m'ont-orienté-À-lycée-x-de, où j'ai fait ma classe de seconde. Et puis ben vu que j'étais en seconde générale, ça n'arrangeait pas (nom d'association) et l'ASE, parce qu'eux ils voulaient tout simplement que les jeunes, ils fassent la formation pro et puis après ils se barrent. (?) Ils me l'ont dit en face, la directrice

. Frechon-i, E. Abassi, P. Breugnot, C. Ganne, C. Girault et al., « Les jeunes orphelins placés : quels sont leurs conditions de vie et leur devenir à la sortie de placement ?», Rapport final CNRS-Printemps, Fondation OCIRP, pp.132-121, 2019.

, Ici, c'est bien que t'es fort en cours et tout, et t'étais orienté en seconde générale, mais ici, principalement, nous, on oriente les jeunes vers des formations pro, soit CAP, ou si t'as un peu de? ils te mettent en bac pro pour que t'aies ton diplôme et ta formation pro, p.4

, Son choix de poursuivre en BTS électrothermique après son Bac professionnel fait qu'il n'obtient pas de contrat jeune majeur, car on lui avait conseillé de trouver un travail plutôt que de poursuivre des études

, Enfance parce que vu qu'ils ont vu que j'ai eu mon titre de séjour et tout, donc ils? Après, ils m'ont lâché en fait. Après, ils ont dit que : « Si tu peux trouver un travail à faire en tout, etc. » Mais vu que moi, à l'école, j'étais un peu fort, et puis je participais en cours, et puis j'avais des très bonnes moyennes, et jusqu'à présent je continue à faire. (?) J'étais à la MECS et j'avais 18 ans et j'ai eu mon bac pro, et puis c'est me dire que de trouver un travail à faire. Mais sauf que moi, je veux pas travailler. Et je veux aller en cours en fait. Tu veux aller en cours ? Ouais. Donc ben ce qui m'a fait ?j'ai cherché entre-temps et parce que je savais très bien que j'avais que trois mois à quitter la MECS, Je suis arrivé là-bas quand j'avais 15 ans, et puis je suis resté jusqu'à 18 ans et demi, après la fin de la prise en charge de l'Aide Sociale à l, p.4

, Au moment de l'entretien, il travaille dans une pizzeria le soir pour payer ses études en BTS. Omar explique la difficulté qu'il a à concilier cet emploi et le travail pour ses cours. Malgré les difficultés, il envisage de poursuivre ses études et de devenir ingénieur

, Toutefois, ces jeunes ne sont pas nécessairement sans lien avec leur entourage et leur famille élargie

A. Ainsi and . Est-orphelin-de-père, Il est encore en contact avec sa mère et ses frères, qui vivent à Kaboul. Il explique que dans un pays en guerre, il faut partir pour des raisons de sécurité, mais il exprime également l'importance des études

. Aujourd'hui, . De-trouver-une-place-dans-la-société-française, and . Européenne, une place que je mérite ou que je mériterai. Pas une place d'un ouvrier qui travaille sept jours sur sept, enfin, qui travaille dur et qui gagne très peu. Je me donne du mal à faire des études

, Et pour vous ça a l'air vraiment d'être très important les études, c'est ce que je ressens en tout cas quand vous parlez. C'est vrai ? Aujourd'hui malheureusement, on peut très bien voir les pays européens et les pays asiatiques, en tout cas mon pays l'Afghanistan, là-bas malheureusement, l'éducation? dans les pays européens on va vers l'avant

, Dans son discours, les études se font au détriment des attaches, avec le but ultime de « réussir », ce qui viendrait sans doute donner du sens à ce départ loin de la famille

C. , avais 15 ans, j'ai quitté ma vraie famille, mon vrai pays, et du coup, je n'ai pas vraiment d'attachements. Ça ne veut pas dire que je ne pense pas à ma famille ni à mes amis, mais je préfère? je mets en avant mes études. Le but final c'est de réussir. La famille, les amis, p.3

, Toutefois, lorsque la migration a été déclenchée par un évènement lié au contexte politique et sécuritaire du pays, parfois en lien avec le décès des parents, l'entourage ne semble pas avoir d'attentes immédiates en termes de soutien économique, comme dans le cas des jeunes « mandatés travailleurs », même s'il peut projeter l'idée d'un « avenir meilleur, Ainsi, les jeunes orphelins arrivés comme mineurs isolés ont des origines sociales et géographiques très variées

. Frechon-i, E. Abassi, P. Breugnot, C. Ganne, C. Girault et al., « Les jeunes orphelins placés : quels sont leurs conditions de vie et leur devenir à la sortie de placement ?», Rapport final CNRS-Printemps, Fondation OCIRP, vol.132, 2019.

. Frechon-i, E. Abassi, P. Breugnot, C. Ganne, C. Girault et al., « Les jeunes orphelins placés : quels sont leurs conditions de vie et leur devenir à la sortie de placement ?», Rapport final CNRS-Printemps, Fondation OCIRP, pp.132-127, 2019.

E. Bibliographie-abassi, « Devenir adulte » sans l'aide des parents ? Compositions et ressources parentales des jeunes en fin de placement à l'Aide Sociale à l'Enfance, Les familles face aux vulnérabilités, 2019.

Y. Amsellem-mainguy and M. Dumollard, Santé et sexualité des jeunes pris en charge par la PJJ. Entre priorité et évitement, 2015.

I. Astier and N. Duvoux, La société biographique : Une injonction à vivre dignement, 2006.

F. Bacro, A. Rambaud, C. Humbert, and C. Sellenet, La santé des enfants accueillis en établissements de protection de l'enfance, 2013.

L. Bardin, L'analyse de contenu, vol.296, 2013.

C. Barre, « 1.6 millions d'enfants vivent dans une famille recomposée, p.901, 2003.

J. Bianco and P. Lamy, L'aide à l'enfance demain, contribution à une politique de réduction des inégalités, 1980.

N. Blanpain, « Perdre un parent pendant l'enfance : quels effets sur le parcours scolaire, professionnel, familial et sur la santé à l'âge adulte ? », Etudes et résultats, n°668, vol.8, 2008.

S. Boujut and I. Frechon, Inégalité de genre en protection de l'enfance, pp.1003-1015, 2009.

S. Boujut and I. Frechon, Coord.) La prise en compte du genre en protection de l'enfance, pp.57-68, 2017.

A. Bouyx and A. Vogelweith, Autorité parentale et Aide sociale à l'Enfance », Enfances & Psy, n°22, pp.38-44, 2003.

G. Buisson, V. Costemalle, and F. Daguet, « Depuis combien de temps est-on parent de famille monoparentale ? », Insee Première, n° 1539, vol.4, p.p, 2015.

S. Cadolle, L. Odile-jacob-carayon, J. Mattiussi, and A. Vuattoux, Etre parent, être beau-parent, La recomposition de la famille, Soyez cohérent, jeune homme ! ». Revue francaise de science politique, vol.68, pp.31-52, 2000.

C. Cardi, « La construction sexuée des risques familiaux, Politiques sociales et familiales, vol.101, pp.35-45, 2010.

M. Coppel and A. C. Dumaret, Que sont-ils devenus ? Les enfants placés à l'Oeuvre Grancher. Analyse d'un placement spécialisé, 1995.

M. Corbillon, J. P. Assailly, and M. Duyme, L'enfant placé : de l'assistance, publique à l'aide sociale à l'enfance. Paris: Ministère de la solidarité, 1990.

G. Cordier, « L'enfant endeuillé, Le Journal des psychologues, n°, vol.247, issue.4, pp.46-50, 2007.

V. Cornalba, « L'adoption silencieuse, Adolescence, vol.34, pp.717-731, 2016.

M. E. Courtney and A. Dworsky, « Early Outcomes for Young Adults Transitioning from Out-of-home Care in the USA, Child & Family Social Work, vol.11, issue.3, pp.209-219, 2006.

S. Deckens, « Les Orphelins en marge, des pratiques d'adoption en France, Molinié M. (Dir.), Invisibles orphelins. Reconnaitre, accompagner, comprendre, éditions Autrement, Collection Mutations, 2011.

A. Dupont-fauville, Pour une réforme de l'aide sociale à l'enfance, 1973.

P. Durning, Education et suppléance familiale en internat. Psycho-sociologie de l'internat spécialisé, 1986.

A. Etiemble, Mineurs isolés étrangers à la rue. Comment les protéger ?, Editions Rue d'Ulm, vol.53, 2010.

. Frechon-i, E. Abassi, P. Breugnot, C. Ganne, C. Girault et al., « Les jeunes orphelins placés : quels sont leurs conditions de vie et leur devenir à la sortie de placement ?», Rapport final CNRS-Printemps, Fondation OCIRP, pp.132-128, 2019.

O. Faron, Les enfants du deuil. Orphelins et pupilles de la Nation de la première guerre mondiale, 1914.
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-00420767

C. Flammant, Actes de la journée d'étude, mercredi 3 octobre 2018, La fondation OCIRP, Orphelins : de qui parle-t-on ? », in Le vécu de jeunes après le décès d'un(des) parent(s), pp.8-11, 2018.

P. Flammant and T. , Approche démographique de l'orphelinage en France, Définir, compter, caractériser les orphelins : revue de la littérature existante, la fondation OCIRP, vol.52, 2015.

I. Frechon, « Insertion sociale et familiale de jeunes femmes anciennement placées en foyer socio-éducatif, 2003.

I. Frechon, Les stratégies féminines d'entrée dans la vie adulte, pp.215-232, 2005.

I. Frechon, S. Boujut, D. Drieu, and M. Plages, Les politiques sociales à l'égard des enfants en danger, Trajectoires des prises en charge par la protection de l'enfance dans deux départements d'une cohorte de jeunes ayant atteint 21 ans, 2009.

I. Frechon and P. Breugnot, La fin du parcours en protection de l'enfance, Lorsque le passé dessine l'avenir, Actes du Colloque, Les enjeux du parcours de l'enfant en MECS, 7e Rencontres Nationales des Professionnels des Maisons d'Enfants à Caractère Social, PARIS -Palais de l'UNESCO -30 et 31 MARS, 2017.

I. Frechon and L. Marquet, Unaccompanied Minors in France and Inequalities in Care Provision under the Child Protection System, special issue on unaccompanied minors -Social Work & Society, vol.15, 2017.

I. Frechon and L. Marquet, Sortir de la protection de l'enfance à la majorité ou poursuivre en protection jeune majeur, 2018.

I. Frechon and N. Robette, Les trajectoires de prise en charge par l'Aide Sociale à l'Enfance de jeunes ayant vécu un placement, pp.122-143, 2013.

I. Frechon, L. Marquet, and N. Séverac, « Les enfants exposés à des « violences et conflits conjugaux », Parcours en protection de l'enfance et environnement social et familial, Politiques sociales et familiales (105), en ligne, pp.59-72, 2011.

C. Ganne, « Vivre en centre maternel : le jeune enfant au coeur de la dynamique relationnelle entre sa mère et les professionnel-le-s », La revue internationale de l'éducation familiale, pp.135-154, 2017.

C. Ganne, L'analyse séquentielle des parcours : Pour une approche longitudinale et non causale des effets des interventions sociales. Vie sociale, pp.25-44, 2017.

C. Ganne, I. Frechon, P. Dietrich-ragon, and S. Boujut, Transition to adulthood from care: residential and family dimensions. 15 th EUSARF Conference (European Scientific Association on Residential & Family Care for Children and Adolescents), 2-5 October, 2018.
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02292502

M. Gardet, Deux catégories et deux champs de recherche pour une enfance placée, Orphelins et mineurs délinquants, pp.1889-1959, 2012.

B. Goudet-lafont, C. L. Du, H. Marichez, R. Radjack, and T. Baubet, L'accompagnement éducatif des mineurs isolés étrangers : Discours et représentations des éducateurs. L'Autre, vol.17, pp.16-34, 2016.

F. Héran, Cinq idées reçues sur l'immigration, vol.397, 2004.

P. Issenhuth, G. Vivier, and I. Frechon, Concilier les droits de chacun : une éthique en dynamique, Enquêter : de quel droit? Menace sur l'enquête en sciences sociales, vol.320, 2010.

H. Jobeir, G. Peton, A. Brigand, C. Chatain, C. Sass et al., « Soutien psychologique chez des personnes en fragilité sociale dans le cadre d'un examen périodique de santé, Santé Publique, N°6, vol.21, pp.619-630, 2009.

. Frechon-i, E. Abassi, P. Breugnot, C. Ganne, C. Girault et al., « Les jeunes orphelins placés : quels sont leurs conditions de vie et leur devenir à la sortie de placement ?», Rapport final CNRS-Printemps, Fondation OCIRP, pp.132-129, 2019.

C. Jung, L'Aide sociale à l'Enfance et les jeunes majeurs : comment concilier protection et pratique contractuelle, L'Harmattan, 2010.

C. Jung, « Perdre un parent pendant l'enfance : une vulnérabilité non protégée ? Représentations et prise en compte de l'orphelinage en protection de l'enfance », rapport de recherche CNAPE, La fondation OCIRP, 2018.

M. Kamga and B. Tillard, Le fosterage à l'épreuve de la migration, Jeunes Bamilikés du Cameroun accueillis en France. Ethnologie française, vol.43, issue.2, pp.325-334, 2013.

P. Kertudo, R. Sécher, and F. Tith, « L'invisibilité sociale : publics et mécanismes. L'entourage familial des enfants placés dans le cadre de la protection de l'enfance », rapport de FORS-Recherche Sociale et Régis Sécher (ARIFTS), 2015.

L. Th and J. Doneddu, L'aide Sociale à l'Enfance en 1973, Sauvegarde de l'Enfance, vol.31, pp.59-75, 1976.

L. Pape and M. , Être parent dans les milieux populaires : entre valeurs familiales traditionnelles et nouvelles normes éducatives. Informations sociales, vol.154, pp.88-95, 2009.

N. Lefaucheur, « Sur la scène de l'anormalité familiale, Les recompositions familiales aujourd'hui, pp.123-136, 1993.

A. Martial, Des pères absents » aux pères « quotidiens » : représentations et discours sur la paternité dans l'après-divorce », Informations sociales, CNAF, 2 N° 176, pp.36-43, 2013.

A. Monnier and S. Pennec, Orphelins et orphelinage », in Histoires de familles, histoires familiales : Les résultats de l'enquête famille de 1999, Lefèvre C. et Filhon A. (dir.), Cahiers, n°156, Ined, pp.367-385, 2005.

B. Mourin and C. Mestre, Malentendu culturel et maltraitance institutionnelle, 2017.

G. Neyrand and P. Rossi, Monoparentalité précaire et femme sujet, 2004.

, La Documentation française, Chapitre 15. « Compter sur et « compter pour ». Les deux faces complémentaires du lien social, pp.215-230, 2012.

S. Paugam, L'intégration inégale: force, fragilité et rupture des liens sociaux, 1re éd, vol.512, p.p, 2014.

J. Petit-gats and N. Guimard, Le contrat jeune majeur. Un temps négocié. L'Harmattan : Logiques sociales, vol.190, 2011.

M. Pilon, « Confiage et scolarisation en Afrique de l'Ouest: un état des connaissances », contribution au rapport mondial de l'Oganisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) de suivi sur l'Education pour tous (EPT), 2003.

E. Potin, « Parcours de placement? Du simple lieu d'accueil à la négociation d'une place dans une « autre » famille, vol.252, 2007.

A. Régnier-loilier, Quand la séparation des parents s'accompagne d'une rupture du lien entre le père et l'enfant, vol.500, p.p, 2013.

N. Robette, Explorer et décrire les parcours de vie: les typologies de trajectoires, 2014.

P. Robin and N. Séverac, « Parcours de vie des enfants et des jeunes relevant du dispositif de protection de l'enfance : Les paradoxes d'une biographie sous injonction, Recherches familiales, n°, vol.10, issue.1, pp.91-102, 2013.

I. Robin-romero, Les établissements pour orphelins à Paris aux XVIIe-XVIIIe siècles, Histoire, économie et société, 17? année, n°3. L'État comme fonctionnement socio-symbolique, pp.441-453, 1998.

C. Rollet, Les enfants au XIXe siècle, Hachette littérature, vol.265, 2001.

O. Schwartz, Le monde privé des ouvriers : hommes et femmes du Nord, 1990.

. Frechon-i, E. Abassi, P. Breugnot, C. Ganne, C. Girault et al., « Les jeunes orphelins placés : quels sont leurs conditions de vie et leur devenir à la sortie de placement ?», Rapport final CNRS-Printemps, Fondation OCIRP, p.130, 2019.

C. Sellenet, « Parentèle, tiers dignes de confiance et parrains : des solidarités autour de l'enfant en protection de l'enfance, Informations sociales, issue.2, pp.88-95, 2015.

C. Sellenet and M. L'houssni, « Solidarités autour d'un enfant l'accueil dans la parentèle ou chez des tiers dignes de confiance en protection de l'enfance, 2013.

D. Serre, Les assistantes sociales face à leur mandat de surveillance des familles, Des professionnelles divisées. Déviance et Société, vol.34, pp.149-162, 2010.
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01562237

V. Stettinger, Une trajectoire balisée par l'intervention sociale, Revue des politiques sociales et familiales, Caisse nationale des allocations familiales, pp.77-88, 2019.

B. Tillard, « Marginalité ou stigmatisation ? Étude ethnographique sur la naissance en milieu urbain », Tsanta, n°12, pp.41-52, 2007.

B. Tillard and S. Mosca, Enfants confiés à un proche dans le cadre de la Protection de l'Enfance, 2016.

L. Toulemon, Combien d'enfants, combien de frères et soeurs depuis cent ans ?, Population et sociétés, n°374, 2001.

L. Toulemon, « La transformation des fratries en France au cours du XXe siècle, Les fratries : une démographie sociale de la germanité, pp.239-258, 2007.

L. Toulemon, « Évolution des situations familiales à travers les recensements français de 1962 à, Population, vol.67, issue.4, pp.657-681, 2009.

P. Verdier, L'enfant en miettes. L'Aide sociale à l'enfance : bilan et perspectives d'avenir, 1992.

L. Verhaegen, Médecines de pointe ou d'assistance ?, Ed Cabay, Coll Perspectives sur l'homme, vol.5, p.300, 1985.

B. Vinnerljung and M. Sallnäs, « Devenir adulte » sans l'aide des parents ? Compositions et ressources parentales des jeunes en fin de placement à l'Aide Sociale à l'Enfance, Les familles face aux vulnérabilités, vol.13, pp.5-20, 2008.

G. Vivier, La fiche ageven : un outil adapté à la collecte de trajectoires, 2006.

G. Womersley and L. Kloetzer, En Afrique, aller voir le psychologue, je n'ai jamais entendu ça » : interprétations croisées du psychotraumatisme entre médiateurs culturels, professionnels de santé et réfugiés victimes de torture à Athènes » Revue européenne des migrations internationales La santé mentale en migrations internationales vol, vol.34, 2018.

. Frechon-i, E. Abassi, P. Breugnot, C. Ganne, C. Girault et al., « Les jeunes orphelins placés : quels sont leurs conditions de vie et leur devenir à la sortie de placement ?», Rapport final CNRS-Printemps, Fondation OCIRP, vol.132, 2019.

. Frechon-i, E. Abassi, P. Breugnot, C. Ganne, C. Girault et al., « Les jeunes orphelins placés : quels sont leurs conditions de vie et leur devenir à la sortie de placement ?», Rapport final CNRS-Printemps, Fondation OCIRP, pp.132-140, 2019.

, Index des jeunes interviewés en V3 et V4 cités dans l'analyse, vol.3

. .. Ahmid, , vol.22, p.121

. .. Ali, , p.98

. .. Amara,

A. .. , , vol.17, p.113

.. .. Blandine, , vol.18, p.99

. .. Camille, , vol.14, p.72

. .. Catarina, , vol.14, p.99

. .. Chloé, , vol.17, p.99

. .. Clément, , vol.88, p.99

.. .. Divine, , vol.81, p.93

. .. Inaya,

. .. Jean,

. .. Joseph, , vol.92, p.97

J. .. , , vol.16, p.120

.. .. Laura, , vol.72, p.116

.. .. Leslie, , vol.18, p.106

.. .. Lola, , vol.13, p.99

. .. Lorraine, , vol.18, p.114

. .. Loubna,

.. .. Madora, , vol.98, p.116

. .. Maelys,

. .. Maruti, , vol.81, p.91

. .. Merveille,

.. .. Minata, , vol.23, p.99

.. .. Morgane, , vol.87, p.111

. .. Moussa, , p.104

.. .. Myesi, , vol.114, p.116

. .. Omar, , vol.120, p.121

.. .. Ouarda, , vol.79, p.112

. .. Palki,

. .. Reza, , vol.53, p.97

. .. Shanice,

. .. Thomas, , vol.84, p.99

. .. Yakouba,

.. .. Yanna, , vol.112, p.115