Mémoires et silences. Violences transgénérationnelles et transfrontalières de la répression franquiste
Abstract
A partir d’entretiens oraux et d’observations impliquées, l’enquête (2016-2018 dans un village de Castilla y León) se déroule alors que des corps de disparu·es enfouis dans une fosse commune sont exhumés. Elle se focalise sur les enjeux que revêtent aujourd’hui l’évocation ou le silence sur l’histoire de la répression franquiste dans la région, mais également à travers la mobilité des habitant·es et de leurs descendant·es. L’acharnement au silence témoigne paradoxalement d’une mémoire vive. Or, comme le signale Moro (2002) concernant l’approche transculturelle, les descendant·es de migrant·es ont besoin de recomposer une histoire familiale, car ses effets influent sur les personnes, même si elles résident dans un autre territoire.
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